S’éveiller est toujours une surprise.

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Dans une âme pleine, il y a de la place pour tout et dans une âme vide, il n’y a de place pour rien. Qui peut comprendre !

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Nous sentons le vide en le remplissant.

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Ce que je t’ai donné, je le sais. Ce que tu as reçu, je l’ignore.

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L’amour, s’il tient en une seule fleur est infini.

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L’amour naît de deux amours et meurt en un.

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Maintenant, l’instant. Ensuite, l’éternel. L’instant et l’éternel. L’instant fait seulement partie du temps, parce que l’éternel n’est pas du temps.

L’éternel est souvenir de l’instant.

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La mer que tu mets dans une goutte d’eau, regarde-la comme une goutte d’eau.

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Pourquoi reviens-tu à la vie ? Je comprends. On se lasse de tout. Même d’être mort.

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Ne me parle pas. Je veux être avec toi

Antonio Porchia dans Les voix

Antonio Porchia (1885-1968) était un poète argentin. Certains voient en son travail des similitudes avec le haïku ainsi qu’avec la pensée de certaines écoles Zen.

Une pièce musicale Agnus Dei – Samuel Barber