Se gouverner, se libérer

En cas d'absence

J’ai fait un rêve angoissant, un drôle de rêve.

J’étais dans un monde ou nous vivions comme si tout nous était dû, un peu comme si on attendait le cadeau de la vie, comme si l’idéal se résumait à la possession.

Dans ce monde, il est courant de dire : Je veux tout, j’attends, j’espère, je sais que bientôt!

Et dans ce monde, il y en avait qui disait même : Je veux tout, tout de suite et maintenant si possible avant la fin de ma pause identitaire. Je ne veux pas laisser de place, faire l’humble, être sage, je veux tout et aucune livraison par bribes, en petits morceaux. Je veux tout!

Dans ce monde, il était valoriser de vivre sa vie à 200 kilomètres-heure sur l’autoroute du tout tracé pour tous. C’est comme un convoi… (Ici est-ce que j’ai rêvé un jeu de mots?)

Dans ce monde, pour changer de place dans la file, il faut faire sa chance, forcer le jeu, et vivre, et vivre et rouler sa vie. Tout pour essayer de ne pas être le con vainquit (ici j’ai improvisé un jeu de mots?)

Arrivés au bout de la course, au bout de l’autoroute, après avoir tout croisé par la fenêtre, les personnages avaient compris qu’ils s’étaient déplacés, mais ils n’avaient pas voyagé.

Heureusement à mon réveil, je savais que dans le monde réel rien ne nous est dû, qu’il y a ce que l’on fait comme un présent, plus qu’un cadeau, et que la plus belle possession, c’est sa gouverne, sa liberté.

Et toi, quand tu dors, est-ce que tu rêves?

https://www.youtube.com/watch?v=cxT2S57I29k

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