Quand les maux ralent

ImAGE Gratitudes

J’ai le rêve que notre conscience de l’autre soit aussi présente que notre conscience de soi. Alors, peut-être nous n’aurions plus besoin de développer un système de moralité pour nous encadrer. D’ailleurs, les personnes qui personnifie cette moralité encadrante et diffusée selon l’appartenance à un groupe se présentent souvent en prétendues bonnes gens, nous voulant du bien au point de nous voler notre libre arbitre.

Tout être conscient est capable de développer un modèle d’encadrement des comportements et de la pensée qui soit respectueux pour soi et pour l’autre. Une démarche éthique qui repose sur l’empathie, la compassion envers soi et les autres, est un prisme d’attention qui fera en sorte que dans chaque situation nous répondrons à partir de notre conscience, de notre interdépendance, et de la justesse de cet équilibre à préserver. Nos comportements envers la nature et la société seraient alors avant tout guidés par la vigilance, l’attention consciente et le respect. La vraie morale ne peut être seulement un code, une méthode, elle doit devenir état de conscience.

L’éthique juste ne peut pas être libertaire ou stricte. Elle s’élève au-dessus des idées préconçues, celles du bien et du mal, du péché et de la vertu, de tous ces jugements du mental issus d’un conditionnement. Par-delà ces limites reposent une conscience claire de ce qui est Vie en nous et en les autres. Faire en sorte que nous voyons la vie telle qu’elle est vraiment. Rendre heureux c’est partager cette flamme de joie et c’est une attention simple, sans calcul et spontanée. Le secret n’est pas dans le code, mais dans l’attention consciente qui permet de non pas vivre une vie, mais d’être la vie.

Une chanson de Alex Nevsky – On leur a fait croire

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