Du rien au tout et de tout au rien

ImAGe humanité

Nous naissons et le sentiment de la construction de la vie s’installe. L’enfant devra apprendre à marcher, apprendre à parler, à se nourrir d’expériences et de connaissances pour se réaliser.

Adulte, l’enfant est toujours en nous, mais en sourdine de notre présent. Nous savons marcher, écouter, apprendre, parler, et malgré cela, nous avons parfois le sentiment de la reconstruction de soi à faire, comme si ce tout acquis comprenait des espaces de rien qui nous fait vivre le vertige.

Quand cela s’installe, je tente de me reconnecter avec le souvenir de mes expériences des grands vents au bord de la mer. Quelque chose déferle sur moi avec une telle intensité, si plein d’invisible heurte mon corps. Pourtant le vent qui me heurte semble avoir une présence réelle, et lorsque je regarde l’horizon ou autour de moi, rien n’est apparent.

Le rien devient à notre portée par l’expiration sous forme de vents animé par l’énergie. Et parfois c’est la matière qui se vide de son essence et de sa forme devenant rien, vide, comme une inspiration, encore là animé par l’énergie.

De cette perspective, le vent n’existe pas sans le concours de l’énergie qui est invisible, tout comme la matière qui est malgré tout visible.

Un mouvement du rien au tout et de tout au rien, comme une inspiration puis une expiration. Que des manifestations d’un souffle qui passe par-delà le corps de la terre. Interdépendant, unique et d’une manifestation de mouvements infinis sous ses différentes formes.

Le sentiment parfois de ne rien ressenti, lorsqu’il est accepté, assumé, avec attention, porte en lui-même son propre mouvement vers la lumière et sa source d’appropriation de l’expérience.  Il s’agit parfois de juste lâcher-prise.

Une chanson de Michel Rivard – Je voudrais voir la mer

Les paroles http://www.cyberus.ca/~rg/ch_r004.htm

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2019 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.

Laisser un commentaire