Et si je dis vague ?

Il m’arrive d’imaginer notre humanité, cette masse humaine, comme un vaste océan. Les mouvements au quotidien peuvent donner l’illusion qu’ils sont en fait des vagues.

Un observateur extérieur n’y voit qu’une masse d’eau qui ne fait que monter et descendre, créant l’illusion d’une structure d’eau se déplaçant à la surface. Les gouttes d’eau faisant partie de cette structure voient plus de lumière et d’horizon et en arrivent à croire qu’ils ont fait eux-mêmes quelque chose de grandiose.

C’est une illusion de croire que nous avons tout fait seuls et que le fait que nous vivions quelque chose de nouveau ne serait pas relié aux conditions dans lesquelles nous sommes. Lorsque nous développons une représentation du monde moins fragmenté, on comprend qu’il faut une masse d’eau suffisamment grande pour que naisse un mouvement de vague. Les mouvements ne font qu’exprimer une vision d’un pourtour dont les profondeurs recèlent l’action de l’interdépendance.

La gloire de l’instant qui fleurit est présente partout autour de nous pour qui sait être attentif.

Une chanson de Barbara Pravi – La vague

Les paroles sur https://genius.com/Barbara-pravi-la-vague-lyrics

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