Nous vivons notre vie comme si nous suivions un courant qui nous est destiné, jusqu’au jour où il y a une crise.  L’événement non prévu vient remettre en question ce que nous faisons, comment nous le faisons et ce pourquoi nous le faisons.

C’est le seuil du changement.

Alors, malgré notre ignorance du dénouement, nous savons que les choses ne seront plus pareilles. Ce qui nous aidera à franchir ce seuil du changement personnel, c’est avant tout l’inconfort, puis le malaise, la souffrance et l’espoir.  La situation ne pourra plus demeurer pareille, au fond de nous, nous savons que le statu quo sera inefficace.

Malheureusement, nous pouvons demeurer longtemps dans cette phase ou le constat est évident. Pensez aux fumeurs qui savent que cette consommation n’est pas bon pour eux, mais qui ne changent pas leur habitude. Pensez aux autres formes de dépendance, l’alcool, la drogue, l’affection.  C’est toujours le même constat avant le changement.

La première condition du changement est de prendre conscience du mal-être, mais ce n’est pas suffisant.  Pour libérer l’énergie du changement, il faut une deuxième condition, soit un degré d’espoir suffisant de vivre positivement le changement, une croyance crédible en ses capacités de réussir et un soutien accessible des proches.

Ce qui nous fait changer, c’est donc plus que la reconnaissance d’un mouvement qui nous dépasse. Nous sommes tous appelés tôt ou tard à le vivre.  C’est juste une question de temps…

Une chanson de Richard Séguin – Aux portes du matin

Les paroles sur https://genius.com/Richard-seguin-aux-portes-du-matin-lyrics

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