Petites perles d’Oscar Wilde

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Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d’avis.

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Appuyez-vous sur les principes : ils finiront bien par céder.

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Expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.

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N’importe qui peut compatir aux souffrances d’un ami, mais seule une personne dotée d’une nature exceptionnelle est capable de se montrer sensible au succès d’un ami.

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Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien.

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Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelques fois ils leur pardonnent.

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Certains créent le bonheur ou qu’ils aillent, d’autres partout d’où ils partent.

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Son parcours

Oscar Fingal O’Flahertie Wills Wilde, plus connu sous son nom d’écrivain irlandais Oscar Wilde

Il est né dans une famille protestante. Son père est médecin, anthropologue et historien. Sa mère est poétesse.

En 1878, diplôme en lettres classiques et part s’installer à Londres. C’est là qu’il publie son premier recueil de poèmes et compose sa première tragédie. Il passe l’année 1882 aux États-Unis pour donner une série de conférences sur l’art.

À son retour, il part pour la France où il fréquente les grands écrivains et peintres de l’époque (Hugo, Daudet, Pissarro, Degas, Zola, Verlaine). En 1883, il rentre à Dublin et épouse Constance Lloyd, avec qui il a deux enfants. Le couple s’installe à Dublin.  C’est en 1886 qu’il rencontre Robert Ross et assume son homosexualité.

En 1891, il repart pour Paris où il reste plusieurs mois, y rencontre André Gide et achève « Salomé ». A son retour, il fait la connaissance d’Alfred Bruce Douglas, celui-ci restera son amant jusqu’à sa mort.

En 1895, le père d’Alfred porte plainte pour sodomie. La plainte est admise. Oscar Wilde est condamné à deux ans de travaux forcés. Il exécute sa peine.

Il sort en 1897. À sa sortie, ne pouvant payer les frais de justice, il fait banqueroute. Sa femme le quitte.

Il s’exile alors en France, en Normandie, puis rejoint Alfred à Naples en 1898. Il partage les deux dernières années de sa vie entre cette ville et Paris. Lors de son exil à Paris de 1897 et 1900, il utilise le pseudonyme de Sébastien Melmoth.

Il meurt en 1900 d’une méningite. Enterré à Bagneux, il sera transféré au cimetière du Père Lachaise en 1909.

Une pièce musicale de Bill Evans – My Foolish Heart

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