Le bonheur d’être triste

J’aime les auteurs comme Victor Hugo qui nous permettent d’apprivoiser la tristesse, de la ressentir, de la porter et d’en découvrir son côté salutaire et ses enseignements sur la vie. Paradoxalement, il est parfois bon de vivre le bonheur d’être triste.

Pour qui sait regarder, il y a des mélancolies douces, dans lesquelles on s’enveloppe comme si nous étions couchés le matin et que la grasse matinée était possible.

La mélancolie semble alors tenir compagnie, elle apporte un sens différent de la vie, elle révèle une autre dimension du plaisir.

Elle est un apprentissage de la lenteur, de la sensation tout en évitant l’emportement.

Les mélomanes ont parfois ce bonheur de réécouter certains morceaux de musique pour revivre intérieurement un passé dévolu, mais qui au lieu de rendre dépressif, soulage la nostalgie.

Le bonheur d’être triste dans ce contexte apparaît comme un processus presque naturel nous permettant de composer avec les émotions négatives et les sentiments de vulnérabilité. Ce type de bonheur mélancolique et nostalgique nous permet de composer avec les expériences passées pour nous aider à affronter les défis du présent.

Un processus d’adaptation intéressant.

Une chanson de Yves Duteil interprétée avec Véronique Sanson – Mélancolie 

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1361283-yves-duteil-melancolie.html

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2020 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.

Laisser un commentaire