Une vision dualiste est sécurisante, car on est capable de tout bien repérer et bien classer. Il y a la gauche et la droite, il y a le bien et le mal.

Et pourtant, l’expérience nous amène à vivre des représentations du monde tout à fait différent. Les contraires au lieu de s’opposer, apportent des dimensions tout simplement alternatives.

Pourquoi la vérité serait-elle le contraire du mensonge ?

Pourquoi la haine serait-elle l’opposé de l’amour ?

C’est plus facile de trancher et de déterminer que la réalité est soit vraie ou fausse. Que nous vivons de l’amour, sinon cela ne peut être que de la haine. Et pourtant dans un monde en perpétuel mouvement, ce qui est vrai aujourd’hui sera dépassé demain. Ce qui est faux prendra un autre sens un jour.

On oublie parfois qu’il a fallu beaucoup d’amour et d’attente pour en arriver à haïr quelqu’un.

Une vision non dualiste nous oblige à regarder le monde sans repères stables. La notion de cycle n’apparait plus comme un simple mouvement de balancier, mais plutôt en une répétition de conditions similaires et à la fois singulières.

Nous ne sommes pas obligés de nous représenter notre vie dans une perspective visant à devenir plus à défaut de devenir moins.

Celui qui devient un passeur a été traversé par la vie au point de goûter à la grâce d’être au bon endroit.

Une chanson de Gabriel Yacoub interprétée par Joan Baez et Maxime Le Forestier – Les choses les plus simples

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-GABRIEL-YACOUB,LES-CHOSES-LES-PLUS-SIMPLES,107568020.html

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