La vie divine

Aurobindo

Il n’est pas dans mon dessein de décrire longuement les résultats où sont parvenus… les anciens sages ; mais il est nécessaire de passer brièvement en revue quelques-unes de leurs principales conclusions, dans la mesure où elles affectent le problème de la Vie divine, qui seul nous occupe ici. Car c’est dans ces idées que nous allons trouver les meilleures fondations déjà existantes de ce que nous cherchons maintenant à reconstruire, et bien que – comme pour toute connaissance – l’expression ancienne doive se fondre en la lumière nouvelle comme se succèdent les aurores, c’est cependant avec, pour capital initial, le trésor ancien ou du moins tout ce que nous pouvons en recouvrer, que nous serons le mieux à même d’accumuler les plus grands profits dans notre commerce nouveau avec l’Infini toujours inchangé et toujours changeant.

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Nous avons maintenant l’assurance rationnelle que la Vie n’est ni un rêve inexplicable, ni un mal impossible qui est pourtant devenu une réalité douloureuse, mais une puissante pulsation de la divine Toute-Existence. Nous entrevoyons ses fondements et son principe, et nos regards se tournent vers ses hautes possibilités, vers son ultime et divine efflorescence.

Srî Aurobindo dans La Vie divine  

Une pièce musicale d’Alice Coltrane – Turiya And Ramakrishna

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