Imprévisible et sain

Il y a des personnes qui vont dans la nature pour fuir le tumulte de la ville. C’est déjà en soi une très bonne raison.

Pour moi, la ville est le monde prévisible que l’humain tente de créer. Il découpe l’espace et l’occupe de structures et d’activités qui vivent le cycle actif le jour et le cycle régénérateur la nuit.

Pour moi la forêt est par nature imprévisible. Bien sûr, il y a des cycles que l’on peut voir venir, mais le contrôle de l’humain ne s’exerce pas dans les activités du sous-bois.

En fin de compte, c’est la terre qui est l’élément le plus sacré de nos vies, ce n’est pas ce que nous possédons. Sans un environnement imprévisible, la vie n’aurait pas autant de beauté, et bizarrement l’équilibre ne saurait exister. L’inconnu, l’improbable, l’imprévisible, ce que l’on a appris, notre expérience, le rêve et la quête, tout cela est lié par un jeu d’interdépendance. C’est pour cela que nous devons considérer cette planète et toute la vie qu’elle abrite comme sacrées et dignes de respect. Quand nous altérons une partie, nous mettons en place des conditions qui à terme altéreront notre propre bien-être. Sans un environnement sain, nous ne pouvons espérer vivre une vie saine et équilibrée.

Aussi vrai que sans fleurs, il y aurait plus d’abeilles, il nous faut considérer que l’humain a besoin que la nature s’empare de soi. Que ce soit par ces événements que nous n’avons su prévoir ou par les semences que nous avons su mener à terme, nous avons besoin de la fraîcheur de de grands mouvements qui nous dépasse et nous oblige à nous renouveler.

Une chanson de Jim Corcoran interprétée par Tire le coyote Jeannot Bournival – La tête en gigue

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/42634/j-ai-la-tete-en-gigue

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