Je suis depuis le début des siècles et je serai jusqu’à la fin des temps, car mon existence n’a pas de fin…. L’âme humaine n’est qu’un bout du flambeau qui se consume et dont Dieu s’est séparé à la création.

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Lorsque vous avez clairement compris un problème, faites-y face avec obstination, car cela est la voie du fort.

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Modérez votre impatience, et ne soyez pas paresseux quand la vie vous appelle. Vous éviterez ainsi de graves erreurs.

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Hier, je regrettais mes actes, mais aujourd’hui je comprends mon erreur et le mal que j’attirais à moi en rompant mon arc et en détruisant mon carquois.

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Je t’aime mon frère, qui que tu sois. Il n’importe que tu assistes aux cultes dans une église, t’agenouilles dans un temple ou pries dans une mosquée. Toi et moi sommes les enfants de la même foi, car les divers sentiers religieux sont chacun un doigt de la main aimante de l’Unique Être Suprême. Et cette main se tend vers tous avec ardeur, offrant à tous la plénitude de l’esprit.

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Dieu vous a doté d’un esprit ailé afin que vous puissiez vous élancer dans le vaste firmament de l’Amour et de la Liberté. Aussi, n’est-il pas dommage que de vos propres mains vous coupiez vos ailes et souffriez que votre âme rampe sur la terre comme un insecte.

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Mon âme, la Vie est pareille au coursier de la nuit : de la rapidité de son vol dépend le lever de l’aurore.

Khalil Gibran dans La voix de l’éternelle sagesse

Une pièce musicale de Munir Bashir – Maqam rast