On pourrait croire qu’en refermant une porte, nous pourrions ainsi protéger des secrets. Mais, dans les faits, nous nous trompons, car les secrets sont soumis à la capacité de préserver la complicité et le silence, peu importe qu’une porte soit ouverte ou non. 

Une porte ouverte permet de laisser entrer ce que nous voulons inviter. Par exemple, je n’ai pas le contrôle sur le vol des papillons, mais en laissant ma porte ouverte, j’augmente de beaucoup la probabilité qu’ils viennent dans la maison visiter mes plantes et mes fleurs.

Nous avons la capacité par nos actes de fermer ou d’ouvrir un horizon nouveau sur notre parcours de vie.

Chaque fois que nous créons une ouverture, nous nous ouvrons au possible, à l’élargissement de nos limites et à un certain effacement des frontières entre ce que nous sommes et ce qui est.  

Une peu à l’image du voyageur qui traverse des frontières et qui découvre qu’il existe des façons différentes de vivre au quotidien, lorsque nous nous ouvrons à l’expérience de vivre pleinement avec notre environnement, nous apprenons à délaisser les dogmes de la culture du moi, et apprivoiser la culture d’une écologie relationnelle vivante qui permet d’accueillir la diversité humaine et d’autres formes de vie.

Ce n’est pas une mince affaire, car cela demande de cultiver la pluralité des représentations du monde qui existe sur la planète, d’accepter notre vulnérabilité et notre interdépendance avec ce qui nous entoure.

On ouvre une porte quand nous nous sentons en confiance et quand nous pouvons faire de la place pour l’autre.

On ouvre une porte pour accueillir la vie.

Une chanson de Richard Séguin – Aux portes du matin

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/209/aux-portes-du-matin

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