Psychogénèse des maladies mentales

L’esprit scientifique, dans la mesure où il a une pensée déterministe, est incapable de compréhension prospective, il ne comprend que rétrospectivement.

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Comprendre l’âme selon le principe de causalité signifie n’en comprendre qu’une moitié.

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Dans la mesure où la vie réelle et actuelle est quelque chose de nouveau qui triomphe de tout ce qui est du passé, on ne doit pas voir la valeur principale d’une œuvre d’art dans son développement causal mais dans son action vivante.

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L’âme n’est que d’un côté une réalité devenue, qui est, comme telle, soumise au point de vue causal, mais d’un autre côté, l’âme est en devenir, et cet autre côté de l’âme ne peut être saisi que de façon synthétique et constructive. Le point de vue causal se borne à se demander comment cette âme actuelle est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. A l’opposé, la perspective constructive se demande comment jeter un point entre cette âme ainsi devenue et son avenir ?

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Le fondement essentiel de notre personnalité est l’affectivité. Pensée et action ne sont pour ainsi dire que des symptômes de l’affectivité.

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D’immenses bonheurs se paient toujours très cher psychologiquement.

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Parfois survient une réaction qui contient inconsciemment l’idée du complexe, mais on est soi-même aveugle à cette idée, et seul l’expérimentateur peut vous mettre sur la bonne voie.

Carl Gustav Jung (1875-1961) est un médecin, psychiatre, psychologue et essayiste suisse.

Carl Gustav Jung dans Psychogénèse des maladies mentales

Une pièce musicale Philip Glass – The Hours 

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