
Nous aimons appartenir à un groupe, nous aimons mesurer nos appartenances par nos ressemblances. L’idée de nation et le nationalisme qui en découle ont un écho important en nous. La communauté des intérêts est un lien puissant.
Toutefois, pour qui désire demeurer maître d’œuvre de sa vie, il sait qu’il n’appartient ultimement à personne, à aucune famille, aucune communauté ou aucun peuple.
Cette vision de notre liberté nous permet de faire la distinction entre nos aspirations et nos valeurs personnelles et celles de la nation. La vie démocratique nous apprend que ce n’est pas la position de chaque personne qui sera dominante, mais celle d’une majorité relative. Bien que des mouvements sociaux, des conflits guerriers, des conceptions des droits collectifs soient justifiés au nom de la protection de la nation, il est sain que ceux qui n’y adhèrent pas puissent l’exprimer.
Pour vivre sainement en société, il nous faut composer avec le « Je », et être capables de contribuer au « nous ». C’est l’articulation du « Je-Nous » qui fait avancer.
Nous ne devons pas perdre de vue qu’un gouvernement est avant tout là pour assurer la cohésion sociale, pour assurer la répartition juste des biens et services, il n’est ni un véhicule de résistance ni un véhicule de progrès. Ce sont les humains créateurs et libres, les petits groupes qui se forment qui alimentent l’avancée humaine.
Ce qu’il y a de pernicieux dans un nationalisme aveugle, c’est qu’il nous fait perdre de vue la liberté du citoyen. Ce n’est pas pour rien que la désinformation est un outil indispensable pour les nationalistes aveugles.
Faisons en sorte que la nation s’appuie sur deux principes, l’un l’effort de solidarité qui est la répartition des ressources pour le bien commun et l’autre le respect du consentement.
Une chanson de Francis Cabrel – Des hommes pareils
Les paroles sur https://www.franciscabrel.com/des-hommes-pareils/
Par Daniel Jean dans Voies (x) de passage
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