S’attacher aux illusions est quelque chose de courant et cela nous trompe bien souvent. Il est important de porter un regard attentif sur ce qui est et non sur les effets.
Par exemple, imaginez une route de terre qui est figée sous la chaleur du soleil. Tout est calme. La poussière est fondue dans le paysage, personne ne peut la voir.
Toutefois, lorsqu’une voiture passe sur la route de terre, elle semble prête à répondre à l’incitation au mouvement. Alors, elle se soulève et un grand phénomène se produit, elle se divise et commence alors la danse des particules de poussières.
Maintenues dans les airs par le vent, les particules de poussière se soulèvent, tournent et s’enlacent, masquant la voiture en formant des amas de formes imprécises qui se défont avant qu’on ait eu le temps de reconnaître ce qu’elles voulaient invoquer.
Souvent, nous remarquons qu’une voiture qui passe sur un chemin de terre. Nous aimons une représentation sans fioritures.
La nature interdépendante des phénomènes offre une autre perspective. Il arrive souvent que l’illusion soit belle, mais elle n’est qu’une simple extraction de ce qui s’est passé
Une pièce musicale de Younes Tei – Illusion
Par Daniel Jean dans Voies (x) de passage
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