La beauté du jour est souvent source de moment d’émerveillement, la vie est belle, nous devons en prendre conscience et le reconnaître.
On nous a appris à vivre dans la crainte de la mort, comme si nous aurions conscience de l’après. Je ne suis pas certain que quelque chose de mon individualité va demeurer après ma mort.
J’ai appris à apprivoiser ce que je ne contrôle pas, ce qui relève de mon inconscience. Chaque soir, en me couchant, je n’ai pas l’impression de me déconnecter de vraie nature. Le sommeil et les rêves me révèlent en général de beaux états d’être.
Et le matin, je me réincarne dans cette vie où la conscience et l’attention nous permettent de découvrir de réels petits trésors.
Si la mort m’amène dans le silence de ma condition profonde, je n’ai pas de peurs. Bien sûr, je perdrais sans doute cette individualité, mais l’essentiel restera. C’est dans l’expérience du silence que nous pouvons faire cette distinction.
Lorsque la conscience et l’inconscience auront cessé d’animer mon être, qu’est-ce qui donnera une perspective à l’éternelle demeure ?
Une chanson de Richard Séguin interprétée par Edgar Bori – C’est plein de vie
Les paroles sur https://genius.com/Richard-seguin-cest-plein-de-vie-lyrics
Par Daniel Jean dans Voies (x) de passage
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