Le silence de l’amour

Rappelons-nous que l’ombre, malgré les apparences, est au service de la lumière. De nos deux premiers choix découle le troisième : revenir en notre centre.

Nous sommes, chacun à notre niveau, les moteurs, les acteurs de cette situation. Nous avons une immense responsabilité. Il nous est proposé au travers de cette crise de reconquérir notre pouvoir personnel : retrouver notre connexion à notre âme et nous rappeler enfin notre pleine puissance. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes incarnés.

Face aux vents d’angoisses multiples qui soufflent sur le monde, il devient urgent – car c’est un outil de résistance aussi puissant que les manifestations, rébellions et révoltes – de guérir individuellement nos histoires, nos peines, nos blessures et nos peurs. L’enjeu, c’est notre transformation, et ce travail – la reprise de notre pouvoir abandonné en d’autres mains –, il est l’heure de le faire. L’heure, pour utiliser l’expression de mon neveu Pierre Mendras, enseignant de yoga et chamane, de « la remise en mouvement dharmique ». (Dans le sens hindouiste de bien, vertu, droiture, justice.)

Lâchons sans regret notre conscience égocentrique, égoïste, narcissique, et ouvrons notre cœur. C’est par cette dimension que tout peut changer. Installons en nous des valeurs d’intégrité, de solidarité, d’entraide et de compassion pour nous extraire de cette « matrice » qui fait de nous des êtres limités, oublieux de qui nous sommes vraiment, c’est-à-dire des êtres d’amour et de lumière. Bien sûr, cela ne se fait pas si facilement. Mais la guérison émotionnelle est impérative pour chacun d’entre nous. Il existe aujourd’hui de nombreuses thérapies brèves efficaces qui nous aident dans ce mouvement.

Agnès Stevenin dans Dans le silence de l’amour

Une pièce musicale de Tony Banks – Reveille