
Aimer la vie, et la respecter, c’est rechercher ce qui ne s’achète pas et peut se partager inépuisablement : le sourire, la joie, le don de soi et de son temps, la tendresse, la compréhension, la transmission.
La passion de donner en toute humilité l’impalpable de la grâce, un regard d’attention où du ciel s’est posé.
*
Ne cherchez pas Dieu dans les pays lointains; Il n’est pas là. Il est près de vous, Il est en vous.
*
Le pire malheur est le manque d’amour et de charité, la terrible indifférence avec son voisin.
*
Le sannyasin qui l’avait rencontrée, un soir de 1940, au fond du jardin d’Entally, à Calcutta, ne le lui avait-il pas répété, par deux fois : « Ma fille, fais place en ton cœur à ce petit grain de savoir spirituel, on devient ce que l’on éprouve » ?
*
Ne vous laissez jamais décourager par l’échec, si vous avez fait de votre mieux.
*
La mesure d’aimer, c’est d’aimer sans mesure.
*
Comme nous aimons mal! Oui, les sages ont raison, nous sommes notre pire ennemi.
*
Et toujours, quand quelqu’un lui affirmait quelque chose dont elle doutait, avec son bon sens bien vif, elle rétorquait : « Je demanderai à mon père, il est juste et il dit toujours la vérité. »
*
Savoir se réjouir en toute occasion, c’est déjà aimer. Vous me comprenez?
Olympia Alberti (1950- ) est une romancière, poète, essayiste, nouvelliste, critique et chroniqueuse littéraire, spécialiste de sémantique française et sémiologie spirituelle (lecture des signes).
Olympia Alberti dans Le royaume de sa nuit : Mère Teresa le récit d’une vie
Une pièce musicale de C.P.E. Bach: Württemberg Sonatas / Sonata No. 1 in A Minor, H. 30 – I. Moderato interprétée par Keith Jarrett
