Gérer l’ambiguïté  

Il est intéressant de prendre conscience que ce qui divise les humains ce n’est pas nos différences, mais plutôt notre incapacité à gérer l’ambiguïté.

Combien de groupes d’humains ressentent ce besoin de défendre de manière passionnée l’existence de concepts philosophiques, métaphysiques ou religieux qui ne peuvent être ni prouvés ni réfutés ? Il ne vient pas à l’esprit de débattre d’une information observable et mesurable, en général, nous nous rallions assez rapidement.

Mais ce qui touche la représentation du monde, c’est-à-dire nos perceptions, nos valeurs, nos préjugés et nos croyances nous amène dans le monde de notre expérience exclusive.

Nos perceptions, c’est-à-dire notre façon de voir les choses à partir de nos sens, sont influencées par ce qu’on connaît, notre personnalité, nos attentes, nos valeurs, et nos expériences.

Nos préjugés qui en découlent de l’action de juger rapidement, avant même de connaître ou de savoir. On ne fait que classer sommairement. Avoir des préjugés nous permet de stocker de l’information, toutefois, ne pas revisiter nos préjugés par la suite pour les valider peut nous amener beaucoup de difficultés.

Nos croyances sont les idées auxquelles on croit. Elles sont à la base des comportements et elles sont apprises.

Nos valeurs, ces manières d’être, ces façons d’agir qu’une personne ou un groupe reconnait comme importantes. Ce sont les règles que l’on se donne, les principes qui influencent chaque décision que l’on prend.

Ces quatre éléments influencent nos besoins. Ils sont dynamiques. Ils se modifient tout comme nos besoins au fur et à mesure que l’on vit des changements internes et externes.

Tant que nous n’accepterons pas que devant ce qui ne fait pas consensus entre nous, il y n’y aura pas de paix ni de réelle solidarité. Il est tout à fait normal de voir des divergences, en raison de notre position dans le monde, de notre singularité, de notre perspective unique, de nos besoins différents et de nos expériences propres.

Apprendre à gérer l’ambiguïté c’est accepter que ce qui est divergent puisse coexister. C’est accepter la complexité, accueillir les phases de turbulences pour identifier nos zones d’interdépendance. Ainsi, on se rend compte que la différence crée de nouvelles voies de passage sous un angle renouvelé.

Une chanson de Génération Goldman – Famille

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-GENERATION-GOLDMAN,FAMILLE,115791084.html

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