Ce matin, je veux démontrer tout le sérieux de ma démarche…

Je nous entends rechercher la recette miracle pour la gestion des organisations, pour la vie de couple, pour la conciliation travail –boulot-image, la sauce à spaghetti (oups, là rien à faire on est en 2016 et vous n’avez pas goûté au miracle de ma recette?) et j’en passe, quand en fait il n’y a pas de recette, mais juste un assemblage d’ingrédients dont il faut pouvoir bien assembler selon la procédure, ou si vous aimez mieux, des ingrédients vitaux à assembler dans une combinaison présente de cuisson parfaite selon la formule décrite, ou encore, une combinaison d’ingrédients que vous devez pousser à l’extrême dans un désir de faire éclore une démarche évolutive au résultat parfait, ou encore, revenir au sens originel et laisser son instinct suivre sa composition structurée et productive.

Toutes ces variantes nous ramènent à la personne qui conçoit. N’essayez pas de faire de la sauce béchamel avec seulement de la bière, de la farine, du sel et du beurre, cela ne fonctionne pas. J’ai pourtant essayé, si vous avez la recette miracle, je suis preneur… oups je me goure dans mon texte. Et si vous reproduisez la recette de la page 54 du volume Béchamel inc., elle sera la recette d’un autre surement savoureuse, mais dont on trouvera toujours une meilleure. Il n’y aura pas de miracle, mais elle sera bonne.

Il faut de la technique, du savoir et de l’expérience pour réaliser une recette pour gérer des organisations, pour gérer sa vie de couple et pour gérer sa conciliation travail –boulot-image (sauf pour la sauce à spaghetti, mon égo est un ingrédient miracle secret), mais pour ajouter le miracle, il faut y ajouter sa touche personnelle, sa singularité. Le miracle ne vient pas de la recette, mais d’un humain en mouvement et du sens singulier et unique apporté aux autres.  Le miracle, c’est l’humain et sa contribution spécifique et créative.

Henry Mintzberg disait : Vouloir élaborer la stratégie sur la base d’une démarche mécanique ne peut aboutir qu’à des résultats médiocres.

Une chanson de Marco Calliari – L’Italiano

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