J’aime me rendre pour méditer au temple de la nature. C’est mon sanctuaire préféré et un milieu privilégié pour la méditation.

Pour moi la nature est un temple qui me permet de me relier avec l’immensité du cosmos. Je ne l’ai jamais considéré comme un de matériaux dépourvus d’Esprit au service de nos propres besoins matériels.

Lorsque j’entre dans le sanctuaire de la nature, je me défais de mes préoccupations urbaines, je m’inspire de l’harmonie, de la beauté et de la sérénité ambiante.

En calmant la pensée et le corps, il est possible d’entamer une forme d’entraînement de l’esprit permettant de reprendre le contrôle de soi, de se détacher des tensions et des pensées répétitives. C’est l’entrée dans un temple qui nous permet d’explorer quatre dimensions indépendantes et interreliées.

La première est avant tout physique, il s’agit de se libérer des soucis et des distractions qui l’encombrent. Cette dimension, l’apaisement de l’esprit et du corps, est la plus connue, produit un apaisement, une harmonie et la sérénité.

La deuxième dimension portant sur notre propre nature vise nos conditionnements culturels et nos origines. Elle concerne les réactions conditionnées de notre corps, de notre cerveau, et s’étend à notre inconscient.

La troisième dimension portant sur notre interdépendance nous permet de travailler sur notre relation à la nature en nous rendant conscients de notre appartenance et à ce qui est plus grand que nous. Elle cultive notre compassion.

La dernière dimension portant sur la conscience spirituelle permet de nous relier à ce qui nous embrasse, peu importe qu’on lui donne le nom de cosmos, Dieu ou Esprit, c’est selon votre représentation du monde. Elle favorise l’harmonie entre la matière et l’esprit dont nous sommes constitués.

Une chanson de Les Séguin – Les saisons

Les paroles sur https://poete.raoulduguay.net/2005/11/les-saisons.html

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