Agneau au sirop d’érable

En se basant sur les sources historiques existantes, on sait qu’entre 1536 et 1542, Jacques Cartier et ses compagnons, intrigués par un arbre qu’ils croyaient être un gros noyer, mais qui était en fait un érable à sucre, le coupèrent. De l’eau d’érable en jaillit alors en quantité et ils lui trouvèrent un goût de bon vin. Selon ce qui est rapporté en 1557 par le cosmographe André Thévet, un Amérindien leur aurait expliqué que cet arbre portait le nom de « couton ».

En 1606, Marc Lescarbot décrit la cueillette par les Amérindiens et ce qu’il appelle la distillation de l’eau d’érable. Tout au long du 17e siècle, les témoignages concernant l’eau d’érable se multiplient, confirmant une lente évolution de la consommation du sucre d’érable. Dans la deuxième moitié du 17e siècle, puis au 18e, les allusions à l’exportation de sucre d’érable en France comme curiosité culinaire se font plus nombreuses.

Ce n’est qu’au début des années 1950 que l’on découvre une méthode permettant la conservation du sirop d’érable et que l’on invente le beurre d’érable et la conserve de 540 ml (la fameuse « canne »), toujours en usage.

Ingrédients pour 4 personnes :

2 kg (4 lb) gigot d’agneau

¼ tasses (62 ml) vinaigrette à l’huile

1 c. à thé (5 ml) moutarde en poudre

1|2 c. à thé (2,5 ml) de romarin

1|2 c. à thé (2,5 ml) de sauge

1|2 c. à thé (2,5 ml) de feuille de menthe

1|2 c. à thé (2,5 ml) de sel

1 gousse d’ail émincée

2 c. à thé (10 ml) de sauce Worcestershire

Jus d’un demi-citron

1|2 tasse (125 ml) sirop d’érable dilué avec 2 ou 3 c. à soupe (30 à 45 ml) d’eau

Préparation :

Enduire généreusement toutes les surfaces d’un mélange des 10 ingrédients.

Déposer dans une lèchefrite basse.

Rôtir à 350 F (180 C) pendant une heure.

Retourner la viande 2 ou 3 fois durant la cuisson.

Recouvrir et baisser le four à 325 F (165 C) pendant encore 30 min.

Accompagner de pommes de terre au gratin et d’épinards au beurre.

P.S.  Ajouter de l’eau au besoin.