Ayant médité la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres.
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Tiens-toi fermement sur la base de la non-solidité des choses.
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Au début rien ne vient, au milieu rien ne reste, à la fin rien ne s’en va.
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En méditant sur le but ultime, on découvrira la non-existence de l’ego personnel et par le fait même l’erreur de croire qu’il existe.
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Sur qui méditerais-je la patience si je n’avais aucun motif de colère ?
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J’ai compris le risque extrême de perte ou de profit selon que le bien ou le mal était posé en principe sur la durée d’une vie.
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Tandis que vous recevez des hommages,
Observez ! De peur que l’orgueil ne surgisse.
En toute occasion, à tout moment,
Matez le sorcier de votre vil héritage !
Quelle que soit votre position,
Méditez tout ce qui paraît, comme illusoire et Vide.
Même cent vénérables érudits
Ne diraient pas plus que cela.
Pratiquez et méditez avec joie !
Exultantes de satisfaction, les déesses s’incarnèrent de nouveau en pigeons et partirent pour la contrée des dieux
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Le son du tonnerre, bien qu’assourdissant, est inoffensif ; L’arc-en-ciel, malgré ses couleurs chatoyantes, ne dure pas ; Ce monde, même s’il apparaît plaisant, est semblable à un rêve ; Les plaisirs des sens, bien qu’agréables, n’apportent au bout du compte que désillusions
Milarépa dans Oeuvres complètes : La vie – Les cent mille chants – Dans les pas de Milarépa
Une pièce musicale de Milarepa’s Song of Impermanence