Milarépa

Ayant médité la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres.

*

Tiens-toi fermement sur la base de la non-solidité des choses.

*

Au début rien ne vient, au milieu rien ne reste, à la fin rien ne s’en va.

*

En méditant sur le but ultime, on découvrira la non-existence de l’ego personnel et par le fait même l’erreur de croire qu’il existe.

*

Sur qui méditerais-je la patience si je n’avais aucun motif de colère ?

*

J’ai compris le risque extrême de perte ou de profit selon que le bien ou le mal était posé en principe sur la durée d’une vie.

*

Tandis que vous recevez des hommages,

Observez ! De peur que l’orgueil ne surgisse.

En toute occasion, à tout moment,

Matez le sorcier de votre vil héritage !

Quelle que soit votre position,

Méditez tout ce qui paraît, comme illusoire et Vide.

Même cent vénérables érudits

Ne diraient pas plus que cela.

Pratiquez et méditez avec joie !

Exultantes de satisfaction, les déesses s’incarnèrent de nouveau en pigeons et partirent pour la contrée des dieux

*

Le son du tonnerre, bien qu’assourdissant, est inoffensif ; L’arc-en-ciel, malgré ses couleurs chatoyantes, ne dure pas ; Ce monde, même s’il apparaît plaisant, est semblable à un rêve ; Les plaisirs des sens, bien qu’agréables, n’apportent au bout du compte que désillusions

Milarépa dans Oeuvres complètes : La vie – Les cent mille chants – Dans les pas de Milarépa

Une pièce musicale de Milarepa’s Song of Impermanence