Dans ta fenêtre

Fenêtre, lumière

Imaginez une pièce où le plafond, et les murs sont recouverts de grands miroirs. Il n’y a aucune fenêtre.

Si un enfant entre dans la pièce et se met à jouer, il sera heureux de voir jouer avec lui des centaines d’enfants. Il sera en confiance, car chaque geste qu’il fera sera appuyé par les autres, apportant une rétroaction positive.

L’enfant considérerait cette pièce comme l’endroit génial et le plus beau du monde et il voudrait revenir.

En revanche, si la même personne revient à l’âge adulte, il aurait l’impression de se perdre parmi ces centaines de personnes qui ne font que répéter ce qu’il fait. Sa surprise se transformerait en une tristesse. Cet état d’esprit sera amplifié par les reflets de la tristesse. Et s’il lève un bras pour se protéger, il aurait l’impression qu’on veut l’agresser.

La personne se sentirait mal de quitter cette pièce.

Nous pouvons faire de ce monde un endroit où tout nous ramène à soi et en nous considérant comme le centre du monde, et tout ce que nous laissons sortir de nous, par le jeu des miroirs de ce monde, nous reviendra.

Cependant, si nous prenons soin de nous ouvrir sur la nature et de prendre notre juste place, nous aurons besoin de beaucoup de fenêtres pour pouvoir sentir sa diversité et son immensité. Bien sûr, nous aurons aussi des miroirs, mais en toute petite quantité, juste ce qu’il faut pour apprendre à nous connaître.

Cette histoire permet de mettre en lumière que tout est possible sur la Terre. Nous pouvons en faire un endroit où nous sommes heureux et en paix ou en faire un lieu de souffrance et de conflit. Cela dépendra avant tout de notre façon dont nous nous concevons et de l’utilisation que nous faisons de ce qui nous ouvre sur le monde, que ce soit un miroir ou une fenêtre.

Une pièce musicale Les fenêtres: IV. Mondrian

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2023 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.