J’ai quitté un lieu dont je ne peux me rappeler, peut-être parce que je venais d’un lieu où le moi n’est pas divisible.

Je ne possédais que mon corps qui se formait et prenais ses aisances.

Je suis arrivé dans les bras de ma mère, au cœur d’une ville qui était déjà en ébullition.

Le bonheur, c’est de pouvoir m’endormir au coucher du soleil, au moment où l’horizon se couvre pour accueillir mes rêves.

La quiétude, c’est de pouvoir me réveiller à l’aube sur les notes matinales d’un oiseau de passage et regarder scintiller la rosée sur les herbes et les fleurs bercées par le vent.

Une autre journée offerte gracieusement à tous et que peu prennent le temps de saisir.  

Le sens de mon passage sur la Terre ne pourra jamais se ramener à une destination. À l’évidence, je vais à la rencontre de ce que je retrouve et que je deviens.

Une chanson de Laurence Jalbert – Naitre

Les paroles sur https://genius.com/Laurence-jalbert-naitre-lyrics

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