Nous nous sécurisons par ce que nous connaissons. L’étrange et l’inconnu apportent de l’inconfort. Même si nous savons que nous ne vivons pas pleinement notre vie, nous nous y accrochons. Tant que notre mode de vie actuel nous sécurise, nous ne sommes pas capables de l’abandonner.

La découverte d’un nouveau style de musique, d’un nouveau mets, d’une nouvelle personne étrangère, d’un nouveau pays ou d’une nouvelle routine de vie ne peut pas venir tant que nous nous accrochons à ce que nous connaissons, à notre représentation du monde figée.

Tout changement repose sur d’une part la capacité de reconnaître un malaise dans ce que nous vivons, mais comme un fumeur qui sait que ce n’est pas bon pour sa santé, cette reconnaissance n’est pas suffisante. Il faut d’autre part un point de v=bascule ou nous sommes en mesure de sentir que nous avons les outils nécessaires, nous avons cette réappropriation de notre pouvoir d’agir.

Ce n’est que lorsque nous réalisons pleinement l’immense malaise et que nous délaissons cette impression du caractère immuable de ce qu’il nous a appris, que nous pouvons trouver la voie de passage à un autre état.

Une chanson de Peter Gabriel – Accross the river

Les paroles sur https://genius.com/Peter-gabriel-across-the-river-secret-world-live-lyrics

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