De grands humains

cropped-image-arbre-humain

Etty Hillesum

Elle est née le 15 janvier 1914 dans une famille juive libérale, Esther, dite Etty, rencontre en 1941 après ses études de droit le psychothérapeute Julius Spier dont elle devint l’élève, la secrétaire, et l’amie intime. Engagée dans les services administratifs du Conseil juif d’Amsterdam en juillet 1942, elle est envoyée à sa demande au camp de transit de Westerbork, où elle choisit de rester sans tirer avantage de son statut de fonctionnaire. Elle s’inventait toutes sortes de tâches et se dépensait sans compter auprès de ceux qui attendaient de semaine en semaine leur déportation. Déportée avec les siens, en septembre 1943, elle meurt à Auschwitz le 30 novembre. Ce fut une grande expérience humaine et spirituelle, qu’on découvre à travers son journal 1941-1943, et ses lettres de Westerborg.

Vimala Thakar

Elle est née le 15 avril 1921 et elle est morte le 11 mars 2009.

Elle a été pour beaucoup de personne comme une grande maîtresse spirituel, une personnalité indépendante et charismatique qui enseigna l’Éveil. Sa philosophie est influencée par les enseignements spirituels de Jiddu Krishnamurti et le changement social par la non violence du Mahatma Gandhi et de Vinobe Bhave.

Au terme de ces études, alors qu’elle a dix-neuf ans, elle part dans les Himalayas passer trois mois dans une grotte où Swâmi Ramtirth a vécu. Elle rencontre en 1961Jiddu Krishnamurti. Commence alors un long voyage à travers le monde pour partager avec qui veut l’entendre sa conviction sur la nécessité d’une libération intérieure. En 1991, après trente ans de pérégrination dans vingt-deux pays, Vimala a interrompu ses voyages et a cantonné ses interventions en Inde, invitant les chercheurs qui la connaissent à venir la rejoindre.

Alexandre Jollien

Il est né à Savièse le 26 novembre 1975. Étranglé à la naissance par son cordon ombilical, Alexandre Jollien est un miraculé, mais il ne sortira pas indemne de ce périple. Handicapé, il brave les obstacles qui se dressent sur son chemin. Les écoles spécialisées s’imposent à lui, mais elles sont loin de tarir la soif de connaissance qui sommeille en lui. Passionné de philosophie, Alexandre Jollien poursuit des études en la matière à la faculté des lettres de l’Université de Fribourg en Suisse, mais également au Trinity College à Dublin où il apprend le grec ancien. Il consacre dès lors sa vie à la philosophie à la quête spirituelle et à l’écriture.

Ram Dass

Richard Alpert né le 6 avril 1931 et mort le 22 décembre 2019 est plus connu sous le nom de Ram Dass. Il a été un pionnier à bien des égards. Pendant plus de 50 ans, Ram Dass a observé les apparitions et disparitions d’autres leaders spirituels non traditionnels alors que lui a duré. Il est actif depuis le début des années 1960, il a travaillé avec son collègue du département de psychologie de Harvard, Timothy Leary, à la recherche des effets du LSD et de la psilocybine sur l’altération de l’esprit et a contribué à lancer l’ère psychédélique.

Plus tard, comme beaucoup de gens avant lui, il s’est aventuré à l’est, passant du temps en Inde en tant que disciple du mystique hindou Neem Karoli Baba. À son retour, nouvellement connu sous le nom de Ram Dass. Il a eu une vie rock’n’roll jusqu’à un AVC en 1997 dont il a fait un exercice spirituel remarquable.

Depuis il démontre que le fait d’être handicapé n’a aucune incidence sur la quête spirituelle.

Amma

Mata Amritanandamayi, appelée plus communément Amma (« Mère »), née en 1953, est une grande figure spirituelle de l’Inde.

Si elle ne renie pas sa religion hindoue, elle porte un message qui veut s’adresser à tout le monde et sa religion est celle de l’amour. Difficile de définir davantage cette « nouvelle religion », mais Amma est une figure qui compte dans le monde spirituel indien. Elle a créé une ONG qui s’appelle, depuis 2009, Embracing the World et développé de nombreuses actions humanitaires et caritatives.

Cette femme ne parle que le Malayalam (langue du Kerala) et n’enseigne que l’Amour, au-delà des religions. Et elle jouit d’une grande notoriété.

Christiane Singer

Elle est née en 1 943 et elle est décédée le 4 avril 2007 Écrivaine et essayiste Christiane Singer place la dimension intérieure et spirituelle au cœur de son œuvre. Elle a suivi l’enseignement de Graf Karlfried Dürckheim, un des disciples de Jung. Elle appelle ses lecteurs à la joie d’être, à l’émerveillement de ce qui est. Atteinte d’un cancer qui lui ôtera la vie, Christiane Singer rédige le récit ‘Derniers fragments d’un long voyage’ qui, à travers la douloureuse épreuve de la maladie, conte un bouleversant hymne à la vie.

Hermann Hesse

Il est né le 2 juillet 1877 et décédé le 9 août 1962, Il a parfois suscité la méfiance. Lors de la première guerre mondiale, ses prises de position pacifistes créent une rupture avec son public et lui attirent les attaques de la presse allemande et des lettres de menaces.

Parfois décrits comme un écrivain gourou au romantisme exalté, ses romans à saveur initiatique sont imprégnés de symboles de l’Orient et du Moyen Âge. Il s’intéresse avant tout au sens de la vie. Il est plus que l’auteur de Siddhartha ou du Loup des steppes, c’est un conteur et un passeur aidant à franchir les obstacles de la vie. Ses livres sont ultimement des chants de l’émerveillement à la vie.

Jiddu Krishnamurti

Il est né le 11 mai 1895 et il est mort en février 1986.

Très jeune à 14 ans, il est pris en charge par la Société théosophique, qui voyait en lui une incarnation de « l’Instructeur Mondial », le Seigneur Maitraya, ainsi que l’avait annoncé Helena Petrovna Blavatsky en 1889. Annie Besant, présidente de la section européenne de la Société Théosophique, prend alors en main son éducation, en Inde, à Londres et même à Paris et l’installe à la tête de l’Ordre International de l’Étoile d’Orient à l’âge de 16 ans. Mais progressivement, Krishnamurti fit preuve d’une indépendance d’esprit qui le conduisit en 1929 à se détacher de tout ordre religieux. Il récuse donc avec fermeté son rôle messianique et annonce, devant un auditoire de 3000 personnes, la dissolution de l’Ordre de l’Étoile d’Orient, provoquant une grande confusion dans le mouvement théosophique. Il est apparu alors comme un penseur indépendant, sans attaches. Jusqu’à sa mort, en 1986, il rejeta obstinément le statut de gourou que certains voulaient lui faire endosser. Ses entretiens et dialogues, son journal et ses lettres ont été rassemblés en plus de soixante volumes.

Une pièce musicale de Hildegard von Bingen – Kyrie Eleison