Matthieu Ricard et Trinh Xuan Thuan : L’Infini dans la paume de la main : Du big-bang à l’éveil

Mains du monde

Notre façon de décrire le monde est conditionnée par le fait que notre
expérience quotidienne ne nous permet de l’observer qu’à l’échelle
macroscopique, laquelle jouit d’une plus grande stabilité. Il est fort
probable que si nous avions constamment le monde miscrocopique sous les
yeux, nous n’attibuerions aucune solidité au monde extérieur. La
perception que nous avons de ce monde dépend entiérement du point de vue
selon lequel on se place (…) L’observateur ne fait qu’isoler un
certain spectre d’aspects qui n’ont d’autre réalité que celle d’une
interaction particulière entre l’observation et la globalisation,
c’est-à-dire entre une conscience et l’ensemble dont elle fait partie.
Ce qui nous appelons réalité n’est donc qu’un certain « regard » de la
conscience.

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