Un immense jardin d’énergie

 Terrre monde

Lorsque nous invoquons l’impermanence, nous savons que nous faisons référence au fait que rien ne dure en cette vie,

pas même notre contribution physique à celle-ci.

La vie nous apparaît comme un cycle continu ou ce qui naît sous la forme de la matière connait son apogée et meurt dans des rythmes différents.

Seule l’énergie semble rester.

Même en mettant des lunettes de chercheurs pour observer le monde subatomique,

nous ne sommes pas en mesure de détecter la plus petite particule de matière.

À ce niveau, la matière semble insaisissable, uniquement constituée d’énergie.

Ce qui pousse certain physicien à affirmer que l’énergie bouillonne en permanence,

et ce même dans un panneau de métal, une surface de fibre de verre ou une plaque de marbre.

La matière est comme une illusion.

Notre difficulté, c’est d’accepter cet état d’impermanence qui nous entoure et pour cela,

nous introduisons le concept de durée, afin de découper ce passage entre la vie et la mort,

de le fragmenter et pour certains, maintenir le désir fou de l’empêcher.

Pourtant tout naît et meurt en cet instant.

Prendre conscience de cela, c’est minimalement ne plus être dans la perception que tout nous échappe.

Si notre monde, notre terre, est en fait un immense jardin d’énergie où les formes se font et se défont,

notre conscience au cœur de l’instant présent nous permet d’entrer joyeusement dans la danse

et de transcender l’éphémère mouvement pour toucher notre vraie nature.

*

Une pièce musicale 2001: A Space Odyssey Theme • Also Sprach Zarathustra • Richard Strauss

2 réflexions sur “Un immense jardin d’énergie

  1. nous ne savons pas ce qu’est l’esprit ni la matière mais H.P. Blavatsky en donne cette définition :
    « la matière est l’esprit à son point le plus bas de manifestation, et l’esprit est la matière à son point le plus haut ».
    (réf. : les Rayons et les Initiations. A.A. BAILEY p.264 angl.)

    Joëlle

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