Ce matin,
j’ai regardé le lever de vie
tel un accueil serein.
Je me suis soulevé
dans ce mouvement.
Je n’ai pas eu l’intention
de prendre la route,
de parcourir un chemin
de bouger pour passer
à autre chose.
J’avais juste eu besoin de sentir
le mouvement de mes pas,
ceux qui me font avancer
pour renouer avec la voie
qui donne le sens à toute route
à tous les chemins empruntés.
Cette voie n’est pas devant soi.
Elle est par soi,
Invisible à celui qui la cherche,
car il ne verra qu’un simple tracé,
visible à la personne qui se fond en elle.
La beauté du monde apparaît
à celui qui n’a plus besoin de voir,
qui est capable d’en faire l’expérience
de le vivre,
et qui ressent par le corps de la terre
l’impermanence de sa présence consciente.
Une chanson de Hildegard von Bingen iterprétée par Anonymous 4 – Invocation
COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas couper ou modifier les textes et le contenu sans mon approbation, merci.