Je vous ai appelés et vous avez répondu.
Vous avez subi l’ébranlement de la voix,
aussitôt vous avez su
son exigence totale
et plus d’une fois vous l’avez accueillie dans la crainte.
Maintenant il faut venir là où je suis,
là où me tient Ce qui m’a saisi,
et cela ne peut advenir
que dans le lourd silence
de la marche à travers l’épais Ténèbres.
Nous ferons ensemble un pas après l’autre.
Nous ne nous préoccuperons pas de comprendre
la raison qui place cette étape après la précédente.
C’est assez de la vivre telle qu’elle est,
d’en voir défiler les images et les émotions en paix,
de savoir que ces images, ces émotions, anciennes peut-être et inquiétantes,
sont à mille lieues de la répétition stérile
et que le sens les transfigure :
quelle qu’en soit la nature, nous en sommes enrichis.
Ainsi peu importe
que la nuit s’étende au cœur du printemps.
Le printemps éternel est né dedans,
et les pousses qui y germent
sont mères de tant d’autres pousses.
Amour, universel agent,
feu aux couleurs multiformes,
voici sans crainte et sans réserve,
ceux à qui ta loi s’est imposée.
Et ta loi est toi-même, amour, amour, amour.
Étienne Perrot dans Coran teint
Une pièce musicale de John Lennon/Plastic Ono Band – Love
Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/253114.html