Un passage sans chemin

Il arrive que l’on me demande pourquoi j’ai peu d’intérêt à faire partie d’une communauté religieuse tout en continuant à frayer dans les eaux de la spiritualité.

Depuis la nuit des temps, les humains tentent de décoder leurs expériences vécues et ils cherchent une explication ou un sens lorsqu’il constate le caractère éphémère de la vie et l’insécurité que celle-ci leur génère.

Aussi loin que je regarde dans le passé qui nous est rapporté, l’essence d’une religion est avant tout une expérience humaine sacrée, géographique et temporelle. Dès que nous tentons une transplantation dans d’autres lieux, il se crée une organisation, une structure qui s’éloigne de l’expérience initiale qui a été vécue à une époque précise par une communauté. Cela se produit tout simplement, et ces organisations religieuses issues de transplantation reposent leur pouvoir sur des interprétations spirituelles issues de droits sacrés. Ils se nourrissent de disciples, de rituels et de conventions sociales propres permettant d’exprimer l’appartenance.

J’ai un profond respect pour ceux qui se réalisent dans ce type d’organisation sociale, toutefois, je n’ai pas ce besoin de couvrir ma singularité, car j’ai besoin de vivre dans la diversité pour me rapprocher de notre humanité. Ce n’est qu’une voie différente.

J’aime assumer que dans ma démarche spirituelle, il n’est pas nécessaire de rituel pour mettre à l’épreuve ma sincérité. Comme tout ce qui touche l’essence de la vie, le but ne se trouve pas au bout d’un chemin, au terme d’une quête, pas besoin d’acquérir, mais bien d’apprivoiser. Tout comme un éveil devant le lever du soleil, elle se révèle simplement par nous.

Une chanson de Luc De Larochellière – D’état en état

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/94797/d-etat-en-etat

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