Nul ne sait vraiment ce dont il est porteur. Vous pouvez rencontrer une personne et constater qu’elle est une belle âme, et pourtant dans sa façon de parler et d’interagir, nous savons qu’elle ne voit pas toute la grandeur qui l’habite.

Il en est de même surement pour nous. Il est plus facile de se critiquer et de se déprécier que de suivre le fil d’Ariane qui dévoile lentement ce qu’il y a de plus noble en nous.

Ce constat m’a fait changer de perspective. Aujourd’hui, je sais que bien au-delà de ce qu’on perçoit, les paroles, les gestes, les regards voire même le silence compte.

Il y a des rencontres où l’expression de la bonté humaine se dévoile, et nous convainc de l’importance de persévérer à renouveler l’imprévisible aventure nous menant vers l’autre, de l’accueillir et d’accepter de partager.

Puis au fil du temps, au fil de ces rencontres, nous constatons qu’il y a beaucoup plus de personnes capables de compassion que nous l’imaginions. Et, comme par un effet miroir, nous constatons que nous-mêmes avons une plus grande capacité de compassion.

En fait, chaque Présence est un accueil discret dans la demeure de notre humanité.

Pour faire croître notre humanité, il ne s’agit parfois de pas grand-chose, une simple volonté de confronter les préjugements qui nous habitent en allant vers l’autre, l’accueillir, l’écouter, et s’ouvrir à ce qui est non-dit, à ce qui se dit autant en notre cœur que dans le cœur de l’autre.

Une pièce musicale par Taimane Gardner – Love Song

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