J’aime penser que le don trouve son énergie dans le mouvement. Il y a ce mouvement ou l’on reçoit et nous nous transformons de la bonté de l’autre, et le mouvement ou nous donnons, et nous permettons ainsi de perpétuer ce qui nous a enrichis au fil du temps.

Ces deux dimensions du don peuvent sembler différentes, mais j’aime les concevoir comme deux aspects d’un même mouvement. Qui n’a pas déjà vécu l’expérience de donner et dans les faits, il n’y a pas juste l’autre qui a reçu une réponse à son besoin. Il y a une forme d’interdépendance entre les extrêmes, un peu comme celui qui s’est retrouvé après s’être oublié.

Les dons peuvent prendre différentes formes, elles sont toutes aussi importantes et nécessaires à notre vie collective.

La plus courante est le don matériel qui consiste à donner de l’argent, de la nourriture, des médicaments, des biens pour aider une personne dans le besoin pour vivre. Cette générosité est valorisée et permet de faire la différence dans une vie.

Il y a aussi le don d’attention et de protection qui est le fait de se préoccuper d’une personne, d’y prodiguer des soins de la protéger et d’apporter de la chaleur humaine. Cette générosité permet d’agir sur les maux physiques et la santé mentale.

Une autre forme de don est de devenir serviteur, c’est-à-dire de se mettre gratuitement au service des autres afin de partager ses connaissances en diffusant pour un large public ou en enseignant à des personnes proches. Cette forme de don, qui est incompatible avec la volonté de convaincre ou de convertir, permet de transmettre librement une technique, un savoir, un art, une expérience de vie ou une vision à l’autre dans le seul intérêt d’enrichir sa propre démarche.

L’entraide ou le service public font parfois la différence.

Une pièce musicale de Tara – Le Berceau

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