Notre corps est en constante mutation, si nous portons une attention à l’écoute de celui-ci, nous constaterons que nous ne pouvons pas vivre un instant sans que nous ressentions une sensation. Le changement opère constamment par le jeu de l’apparition suivie d’une disparition.

Parfois, les sensations sont agréables et nous tentons de les prolonger comme des êtres avides de bonheur. Parfois, elles sont désagréables, alors avec aversion nous tentons d’y mettre fin le plus rapidement possible.

L’entraînement de l’esprit nous aide à prendre conscience de cette impermanence tout en diminuant la fréquence de nos réactions aux sensations, à apprendre à ne pas alimenter la souffrance et à ne pas créer des conditions qui les alimentent.

En développant cette capacité à être attentif à ce que nous vivons, à apprendre à décoder la source, à se contenter d’observer à une plus grande fréquence, lentement notre esprit se transforme et apprend à s’adapter, diminuant ainsi la production de comportements bloquants.

Il est assez paradoxal de constater que développer notre capacité d’observer nous aide à mieux vivre le changement.

J’ai l’intime conviction qu’il en est de même avec les personnes qui nous entourent.

Ils changent constamment et apprendre à l’accepter, à l’apprécier et à accueillir leurs différences permet de créer, paradoxalement, un vivre ensemble plus harmonieux.

Une chanson de Georges Moustaki interprétée par Pauline Croze – Les eaux de Mars

Les paroles sur https://greatsong.net/paroles-les-eaux-de-mars-pauline-croze

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