Fragments Zen

À toi qui fais tout ce que tu peux pour obtenir le satori

On ne pratique pas pour obtenir le satori. C’est le satori qui tire notre pratique. On pratique tirés de toutes parts par le satori.

Ce n’est pas toi qui cherches la Voie, c’est la Voie qui te cherche.

Tu fais des études, tu fais du sport, et tu fais une fixation sur le satori et l’illusion. Si bien que zazen lui-même se transforme pour toi en marathon, avec le satori à la ligne d’arrivée. Et pourtant, du simple fait que tu essayes de l’attraper, il t’échappe complètement.

C’est seulement quand tu renonces à interférer de la sorte que ta nature originelle, cosmique, s’actualise. Tu dis que tu cherches la Voie, mais à quoi cela rime-t-il si tu cherches la Voie pour ta propre satisfaction ?

Tu veux devenir Bouddha ? Pas besoin de devenir Bouddha !

Maintenant est simplement maintenant.

Tu es simplement toi. Et dis-moi, si tu veux quitter l’endroit où tu te trouves, c’est pour aller où au juste ?

Zazen veut dire simplement s’asseoir sans même penser à devenir Bouddha.

On ne parvient pas au satori à travers la pratique : la pratique est le satori. Chaque pas est le but.

Philippe Coupey dans Fragments Zen, mémoires de chair

Une pièce musicale de Sayama – Oneness

2 réflexions au sujet de « Fragments Zen »

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