La relation que notre civilisation actuelle entretient avec la nature est riche d’enseignement.

Grâce à la technologie et le développement économique, nous tentons de contrôler l’ensemble des écosystèmes pour en tirer l’essence qu’il nous faut pour calmer nos besoins, nos désirs et nos rêves.

Cette activité de prise de contrôle s’étend sur presque tous les territoires de la planète, affectant de plus en plus ce qu’on appelle la biosphère. Par ce terme, nous entendons une action plus globale qui vise à dominer la nature.

Et force est de constater que plus nous tentons de dominer les écosystèmes et ultimement la biosphère, plus nous la dégradons, et par effet d’interdépendance, plus nous dégradons nos conditions de vie.

Il en est de même pour la nature humaine, plus nous tentons de domestiquer l’autre pour en tirer l’essence qu’il nous faut pour calmer nos besoins, nos désirs et nos rêves, plus nous dénaturons nos rapports et nous tarissons une source de vie très précieuse.

L’enseignement de ces temps nous confronte à l’importance de ne pas déposséder la Terre tout comme les humains, du processus d’émergence naturel que constitue la vie. Couper un arbre dans le but d’en faire un meuble est une chose, mais vouloir façonner la production des arbres, leurs localisations et leur essence ne visent qu’à s’attaquer au processus d’émergence naturel de la vie, au même titre, lorsque dans nos rapports humains on en arrive à vouloir contrôler et façonner les façons de se comporter, de penser et la liberté d’action.

L’enseignement de ces temps nous illustre qu’il y a un réel danger à vouloir subordonner nos écosystèmes ou encore les humains. Le développement durable a besoin d’émergence naturelle et d’autodétermination.

Une chanson de Yusuf / Cat Stevens – Where Do The Children Play?

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/261087.html

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