L’agitation


Il n’y a que pendant le sommeil que nous nous agitons un peu, du moins généralement. Durant le jour, être calme et sans mouvement est souvent perçu comme une pause, voire une perte de temps.
Notre volonté d’agir pour éprouver quelque chose ne se traduit pas nécessairement par le résultat de faire quelque chose qui nous permet d’avancer en faisant reculer l’inconnu. Beaucoup de choses que nous faisons dans une journée visent à nous maintenir dans ce que nous connaissons, à s’agiter dans une confirmation du connu.
En portant un regard sur ce que nous avons fait hier, où les jours précédents, on constate que nous avons une certaine tendance à la répétition, nous nous fixons dans un certain type de relation stéréotypé.
L’agitation chez certaines personnes peut donner l’impression qu’elles vivent des changements, ce qui est loin d’être le cas. En fait, elles ne font que répéter inlassablement l’expérience de changer de métier, de quartier, ou d’amis, etc. Malgré les apparences, elles ne font, dans les faits, que s’agiter sur place. Les gestes qu’elles font et qui semblent manifester une activité intérieure sont seulement des sauts d’un état à un autre état.
Nous devenons selon ce que nous pensons. Notre besoin de sécurité entraîne une agitation qui nous fait croire que cela va éloigner la peur. Avancer vers l’inconnu, se permettre de sortir de notre zone de confort régulièrement permet à notre attention de saisir ce qui nous saisissait, la peur. Et lorsque nous apprenons à composer avec notre peur, au lieu de tenter de l’éloigner, une grande énergie se libère en changeant l’état de l’esprit, mettant fin à cette opposition entre ce que nous aimons et ce que nous n’aimons pas. Tout est alors possible.

Une pièce musicale de Tony Banks – Ebb and Flow

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