Petit traité d’espérance

Je crois que donner, c’est mon occupation préférée. Donner tout ce qu’on peut, donner le meilleur, donner…

« Je ne possède que ce que j’ai donné », disait un jour une italienne devant moi. Cette phrase m’a marqué. Au terme de notre vie, nous nous en irons en laissant tous nos biens derrière nous, nos comptes en banque, nos actions, nos bijoux, nos maisons, nos collections, nos vêtements de marque…

De quoi serons-nous riches alors, sinon de tout ce que nous aurons donné?

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Comme Péguy, je pense que l’espérance, c’est ce qui reste quand il n’y a plus d’espoir. Elle nous permet d’avancer malgré tout, elle éclaire notre chemin.

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Quand vous faites une vraie rencontre, quand quelqu’un vous dit quelque chose qui vous touche par sa vérité, une voie s’ouvre en vous, même si vous ne l’empruntez pas par la suite

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On me demande souvent de parler de la prière, de ma manière de prier. Mais comment exprimer ce débordement de confiance et de joie, ce sentiment aigu de la présence de Dieu ?

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Je sens que Dieu m’aime. Il m’est difficile de l’expliquer précisément, c’est un sentiment intérieur, une chaleur, un bien-être, c’est physique, une sorte de paix que je respire.

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Cette partie infime en nous, le jardin secret, peut-être la présence de Dieu, ce dont on ne peut pas parler, notre part de mystère, ce que l’on ressent là, ni phrases ni récits ne peuvent le capter. Et parfois inutiles entre les êtres qui parviennent, sans eux, à un degré de compréhension extrême.

Michael Lonsdale dans Il n’est jamais trop tard pour le plus grand amour – Petit traité d’espérance

Une pièce musicale de Mario VILAS – Douce espérance

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