Liberté de l’esprit

Je me sens triste ! Les autres vagues sont si grandes et moi je suis si petite. Les autres sont vigoureuses et je suis si chétive…

– Ton chagrin n’existe que parce que tu ne conçois pas ta véritable nature.

– Ne suis-je pas une vague ?

– La vague n’est qu’une manifestation transitoire de ta nature. En vérité, tu es l’eau.

– L’eau ?

– Si tu comprends clairement que ta nature est l’eau, tu n’accorderas plus d’importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra.

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En général, les gens attendent la fin de leurs problèmes pour réaliser que chacun d’entre eux a son côté positif. En centrant sa perception sur le moment même, l’été a ses avantages et l’hiver aussi est merveilleux.

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Dans ce monde, rien n’est définitivement bon ou mauvais. Tout dépend de notre regard –nous sommes libres de considérer les choses comme bonnes ou mauvaises.

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Chaque moment de la vie est le meilleur moment, chaque endroit est le meilleur. Si seulement vous pouviez percevoir cela avec votre cœur tout entier…

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Un petit poisson demanda à un gros poisson :

« – J’ai beaucoup entendu parler de la mer, mais qu’est-ce donc ?

– Tout ce qui t’entoure est la mer.

– Mais, pourquoi ne la vois-je pas ?

– Tu vis et te déplaces dans la mer ; ton existence entière dépend d’elle. Elle est en toi et autour de toi. La mer t’a fait naître et en mourant, tu retourneras à la source. Tel est ton être, la mer t’enveloppe. »

Tchouang Tseu dit : « Les poissons vivent dans l’eau et n’en ont pas conscience. Les humains vivent dans le royaume du Tao et l’ignorent ! » Les humains sont baignés par la mer du Zen sans connaître la nature du Zen.

Tsai Chih-Chung dans Zen, le livre : Liberté de l’esprit

Une pièce musicale de Lévon Minassian – Amen hayr sourp

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