Lorsque nous vivons un événement qui nous déstabilise, il est difficile de maintenir en soi l’équilibre qui nous apporte la paix et que nous identifiions à la paix de notre vraie nature.

Même si cela est parfois contre-intuitif, lorsque nous sommes troublés, il est sage de regarder avec honnêteté et lucidité ce qui est à l’œuvre en nous et ne pas nier cet état de déstabilisation. Alors, nous avons une nouvelle opportunité, à partir de cet événement imprévu qui nous a déstabilisés et nous a fait douter, de repérer une peur bien enfouie que nous n’avons pas suffisamment observée et interrogée.

Les peurs nous sont utiles, car, en induisant le sentiment que quelque chose ne va pas, ils permettent de revisiter ce qui constitue notre équilibre, de mieux comprendre ce qui maintient notre cohérence interne.

Revisiter une peur qui bouscule notre sécurité, nos valeurs et parfois même nos croyances, nous amène, à revoir nos mécanismes d’attachement à ceux-ci et à repositionner notre capacité d’adaptation à ce que nous reconnaissons comme étant la réalité.

Celui qui est déstabilisé doit nécessairement faire un mouvement pour reprendre une position stable qui lui offrira nécessairement un point de vue différent, une perspective légèrement différente. C’est la loi du changement et de l’interdépendance qui sont à l’œuvre. Il est toujours bon de savoir changer de position afin de s’ajuster au temps qui passe et à notre environnement qui est en constant mouvement.

L’énergie qu’il nous déstabilise vient toujours de la façon dont nous décodons les événements extérieurs, et l’énergie pour rétablir l’équilibre proviendra de la même source.

Une chanson de Grand Corps Malade – J’ai pas les mots

Les paroles sur https://genius.com/Grand-corps-malade-jai-pas-les-mots-lyrics

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