Rien de particulier à part l’essentiel

Nous vivons le fil des jours sans trop nous préoccuper de ce qui nous a alimentés. On retient ce qui s’en vient, ce qui nous avons perdus ou ce que nous avons gagné. Est-ce que vous vous rappelez ce que vous avez vu, entendu, senti, touché et goûté lors de la dernière semaine, ou encore plus rapproché, hier ?

Ce qui nous alimente occupe souvent une place assez restreinte et sommaire dans ce que notre mémoire emmagasine. Il y a bien sûr des exceptions. Est-il surprenant que nous accordions moins d’importance à ce qui nous alimente ? L’observation semble révéler que nous sommes moins attirés par la bonne expérience qui nous a rassasiés que par la réponse inconnue de la faim qui s’éveille en nous.

Apprendre à goûter pleinement la vie, apprendre à savourer pleinement ce qui s’offre à nous change la perspective de notre vie. Il n’y a pas un flot continu qui passe à travers nous, mais un courant dans lequel nous apprenons à être pleinement.

Le corps devient l’instrument qui permet de donner du volume à la mélodie de notre vie. Nos yeux voient la portée de ce qui se déroule autour de nous, nos oreilles sentent le rythme, notre peau ressent la vibration, notre nez s’inspire de ce qui se passe, nos mains qui touchent et qui captent les ondes qui se traduisent en une arabesque d’influx qui traversent nos nerfs jusqu’au cerveau.

Alors, goûter, savourer, être, quelle joie !

Une chanson de Chantons sous la Pluie – Gene Kelly / VF Yves Furet 1953

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/246147-gene-kelly-singing-in-the-rain.html

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2 réflexions au sujet de « Rien de particulier à part l’essentiel »

  1. Magnifique texte, riche de sens.
    Il rappelle que l’expérience de la vie ne se résume pas à une simple perception, mais à une interaction intime entre le corps et l’esprit, entre le monde extérieur et notre intériorité. ☺

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