
Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu’un livre change de mains, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort.
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Un secret vaut ce que valent les personnes qui doivent le garder.
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La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L’imbécile, ou la brute, ne s’attarde pas à réfléchir ou à raisonner. il agit par instinct, comme un bœuf de labour, convaincu qu’il fait le bien, qu’il a toujours raison, et fier d’emmerder, sauf votre respect, tout ce qu’il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité ou, la manière de se distraire.
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Les hasards sont les cicatrices du destin. Le hasard n’existe pas, Daniel. Nous sommes les marionnettes de notre inconscience.
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Ne fais jamais confiance à personne Daniel, et surtout pas à ceux que tu admires. Ce sont eux qui te porteront les coups les plus terribles.
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Avec le temps, vous verrez que parfois, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on a, mais ce à quoi on renonce.
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Les cadeaux sont donnés pour le plaisir de celui qui les offre, pas pour les mérites de celui qui les reçoit.
Carlos Ruíz Zafón (1964-2020) fut un écrivain et scénariste espagnol.
Carlos Ruiz Zafón dans L’Ombre du vent
Une pièc musicale de Steve Hackett – Horizons
