Et s’il suffisait d’être présent…

Nous ne devrions ni croire ni douter de ce que nous entendons ou lisons ; simplement le vérifier par nous-mêmes.

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Si nous voulons vraiment être vivants et faire l’expérience des choses telles qu’elles sont, nous devons être ici et maintenant, présents à chaque instant.

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Aujourd’hui, il est important qu’il y ait des femmes qui enseignent parce qu’elles mettent l’accent sur cet aspect « amour » de la pratique et peuvent, par conséquent, devenir des modèles à suivre. En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu de modèle féminin, seulement des enseignants hommes, moines ou laïcs, à l’exception de La Mère, de l’ashram d’Aurobindo à Pondichéry. C’était une occidentale, une Française, qui vivait en Inde depuis plus de cinquante ans quand je l’ai rencontrée. Les Indiens la révéraient comme une grande sainte. J’ai passé trois mois dans son ashram. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de bien la connaître mais je l’admirais énormément. C’est elle qui m’a donné mes premières instructions de méditation. C’était une personne merveilleuse ainsi qu’un excellent professeur. Il y avait des centaines de personnes dans cet ashram et elle dirigeait seule tout ce petit monde avec beaucoup d’amour mais aussi beaucoup de force. Je trouvais cela tout à fait admirable.

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Le cœur et l’esprit des gens contiennent généralement une quantité égale de fleurs et de mauvaises herbes. Nous sommes nés avec les trois racines du mal : l’avidité, l’aversion et l’ignorance de la réalité ; et avec les trois racines du bien : la générosité, la gentillesse et la sagesse. N’est-il pas judicieux d’essayer de se libérer des trois racines qui engendrent tous les problèmes, toutes nos expériences et réactions douloureuses ?

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Dès la première fois où l’on ressent un réel plaisir en méditation, on réalise pleinement que quelque chose en nous est source de joie et de bonheur.

Ayya Khema dans Et s’il suffisait d’être présent…

Une pièce musicale de Osi and the Jupiter – Badur

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