Il y a des plantes, qui malgré le fait qu’elles ont pris racine dans le fond d’un lac boueux, réussissent à s’élever et à déployer leur singularité et leurs beautés.
Chaque fois que je vois de telles plantes, je constate que même si les conditions ne semblent pas idéales, que la perfection idéalisée ne s’y trouve pas, tout est possible.
On devrait accorder plus d’importance aux défis, aux situations difficiles et aux échecs, car en les affrontant nous prenons la voie de la réalisation de notre singularité.
La paix intérieure, l’authenticité et l’art de vivre ne se trouvent pas dans un environnement parfait ou sans imperfection. Ce sont des conditions qui sont idéalisées et qui nous éloignent des voies de passage du développement.
Chaque fois que je vois de telles plantes, je me rappelle que je ne dois pas attendre un moment idéal pour faire ce qui me tient à cœur. La voie est simplement à l’endroit où je suis rendu, juste là avec ce que je suis.
L’entraînement de l’esprit qui mène à la paix intérieure n’est pas quelque chose qui s’alimente des circonstances parfaites. Elle est là dans le présent, au milieu de nos doutes, de nos peurs et de notre douleur.
On ne parle pas de l’ici et maintenant pour figer le temps et l’espace, mais pour saisir l’opportunité de s’immiscer dans le mouvement de la Vie.
Une chanson de Les Séguins – Les saisons
Les paroles sur https://poete.raoulduguay.net/2005/11/les-saisons.html
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