Ce n’est pas la volonté de grandeur qui nous élève, c’est l’enracinement dans la vie. Plus nous incarnons nos forces, nos faiblesses, notre condition, avec acceptation, alors une voie s’ouvre pour trouver l’espace pour croître.
Notre singularité ne force jamais le passage. Elle attend que l’obstacle qui se dresse devant nous éveille en nous la capacité d’adaptation. Comme une plante qui doit contourner les zones d’ombrage et trouver une voie d’émancipation, nous avons cette compétence en nous.
Celui qui veut s’élever, sans prendre appui sur ses racines les plus profondes, risque de perdre ses appuis dès les premières intempéries. Nous avons la capacité de nous élever lorsque nous laissons nous guider par la lumière tout en suivant les mouvements de ce qui tente de s’élever autour de nous. Avec cette perspective, il n’y a pas de rivalité, il n’y a qu’une interdépendance à entretenir.
Tant que l’on tend à se distancer des autres, nous ne pouvons entendre la musique de la création qui s’exécute. Celui qui sait prendre sa place et demeurer humble, aura toujours la lumière qu’il lui faut, tout en permettant à d’autres d’avoir de même, et la magnificence de la musique portera ses actions.
Une chanson de Lara Fabian – L’Hymne à l’amour
Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/275029.html
Par Daniel Jean dans Voies (x) de passage
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