C’est d’abord cela, le bonheur : une fête sensible par laquelle l’esprit célèbre sa participation charnelle au mouvement éternel de la vie. Une gratitude pour la grâce d’exister.

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Il est impossible d’être heureux sans être sage, et il est impossible d’être sage sans être heureux.

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Le propre de ces joies extraordinaires c’est qu’elles sont libres de tout attachement à des objets particuliers. Leur origine est la réalité elle-même, la vie elle-même. Elles sont libres de toute possessivité, libres de toute peur de perdre, de toute frustration ou colère possible.

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Comme le dit une blague célèbre dans les milieux spirituels, il n’y a aucune différence entre un fou et un sage : les deux se laissent emporter par le fleuve de la vie. La seule différence, c’est que le fou s’agite, veut remonter le courant et se noie avec angoisse alors que le sage reste calme, s’abandonne au courant et nage allègrement en acceptant de vivre pleinement tout ce que le courant lui amène à vivre.

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La confiance arrive avec l’action. Le courage n’est pas l’absence de peur mais la force d’agir malgré la peur. Ne crains pas de te tromper ni d’échouer : l’erreur est la condition de la réussite, et il n’y a pas de bonheur qui ne sois un malheur surmonté. Aie surtout le courage de créer ton paradis ! Tu le mérites.

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Rien n’est profane pour celui qui perçoit la sagesse de la vie cosmique qui anime toute chose, parce qu’il perçoit comme une évidence que tout ce qui existe est la manifestation de l’Un. Pour être heureux il suffit de s’assurer qu’on a fait de son mieux.

Bruno Giuliani est philosophe, professeur agrégé et docteur en philosophie, maître en biochimie et le créateur de la Biosophie, , un système d’éducation au bonheur qu’il définit comme une pédagogie de la sagesse par la culture de la joie.

Bruno Giuliani dans L’expérience du bonheur : Une philosophie de la joie

Une pièce musicale de The Musical Box (by Genesis) for piano – Massimo Bucci