Vivre

Pour survivre, il faut cultiver une raison de vivre.

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…, le bonheur, la sérénité ou la satisfaction de notre existence ne dépendent pas tant des événements toujours aléatoires du monde extérieur (santé, richesse, honneurs, …) que de l’harmonie de notre monde intérieur.

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En chinois, le mot « crise » est représenté par deux idéogrammes : l’un signifie danger, l’autre opportunité.

Et l’étymologie du mot « crise » en grec signifie qu’il faut faire un choix.

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C’est parce que j’aime la vie que j’accepte la vie avec toutes ses couleurs et dans toutes ses dimensions : les joies, et les peines, les hauts et bas, les bons et les mauvais moments.

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Les crises, les bouleversements, la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie.

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Il a suffi d’un virus lointain pour que cours de nos vies soit bouleversé. « Vivre, ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie ». disaient les Anciens. Je suis convaincu que plus rien ne sera comme avant et qu’il nous faut apprendre à développer nos ressources intérieures pour vivre le mieux possible dans un monde imprévisible.

Frédéric Lenoir (1962) est philosophe, sociologue, historien des religions, conférencier et écrivain. Pour traverser ces temps difficiles, cet ouvrage optimiste nous invite à revenir à l’essentiel, à entretenir la joie et la sérénité malgré l’adversité. Frédéric Lenoir nous y montre comment les grands philosophes du passé, mais aussi les neurosciences et la psychologie des profondeurs, peuvent nous y aider, et pourquoi cette crise est une occasion de changer notre regard, nos comportements, de devenir davantage nous-mêmes, de mieux nous relier aux autres et au monde.

Frédéric Lenoir dans Vivre

Une pièce musicale de Saint-Preux – Allégresse