Est-il souhaitable de respecter ses idées au point d’en rester le plus longtemps possible fidèle ?

En posant la question ainsi, on soulève un doute et nous faisons valser quelques repères qui semblaient sécurisants. À quoi se fier si nous n’avons plus l’assurance de la consistance intellectuelle ?

J’aime bien poser des questions, revisiter ce qui semble évident et mesurer l’étroitesse de la vision qu’un humain peut développer devant l’immensité des choses à découvrir.

Les idées n’arrivent jamais seules. Ils sont le fruit de raisonnements, de démarches, qui reposent sur l’expérience et parfois l’intuition. Puisque tout bouge, tout est en mouvement, de nouvelles informations permettent de développer de nouveaux raisonnements, de vivre de nouvelles expériences, ne pas accepter que les idées eux aussi doivent changer relève du dogme.

Personne n’est obligé d’être fidèle à une idée.

Parfois, c’est à se demander ce qui est le plus réconfortant, préserver une idée préconçue ou entendre la réponse aux questions que l’on pose et qui changent la donne ?

Ce que j’aime avec les gens créatifs, c’est qu’ils ont appris à se départir seuls de leurs idées trop familières pour s’adapter à leur présent.

Une chanson de Georges Brassens interprétée par Maxime Le Forestier – Mourir pour des idées

Les paroles sur https://genius.com/Georges-brassens-mourir-pour-des-idees-lyrics

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